BIM et maquette numérique - Impresso

En un volume rassemblant les grands acteurs français du domaine, ce traité expose les différents aspects d'une révolution en cours dans le bâtiment: 20 ans après le passage de la planche à dessin aux outils de DAO, le BIM s'impose à la filière pour basculer vers le bâtiment 2.0.

Ce mode collaboratif de conception et de réalisation appliqué au bâtiment repose sur l'emploi d'outils logiciels dédiés permettant P'inter-opérabilité entre les différents intervenants d'une opération de construction.

Né aux États-Unis où, dès 2008, on l'imposait dans certains marchés publics avant que des règlements similaires ne soient promulgués aux Pays-Bas et en Scandinavie (notamment en Finlande, en Suède et en Norvège), le BIM sera bientôt obligatoire en Grande Bretagne où, en 2016, tous les projets publics devront être rendus en Level II BIM.

On attend du BIM de nombreux gains en termes de temps, de coûts, de réduction des malfaçons et, au-delà, d'exploitation rationnelle du bâtiment une fois livré. Quelle qu'en soit sa traduction, l'expression va ainsi très au-delà de la représentation graphique du bâtiment pour devenir sa base de données: Building Information Model, Modeling, ou encore Management, on peut y lire aussi Bâtiment et Informations Modélisés.

Tous les acteurs de la construction sont concernés - et l'on sait qu'en France le monde du BTP est le premier secteur économique. Déjà, l'audience des conférences, l'information en ligne, les dossiers dans la presse professionnelle (dont Le Moniteur du BTP, Les cahiers techniques du bâtiment, AMC) et les nouveaux cycles de formation initiale ou continue préfigurent une demande qui va aller croissant.

Les deux directeurs de l'ouvrage - dont le point de vue et l'expérience sont complémentaires - sont l'un et l'autre experts de la maquette numérique depuis son apparition.